mercredi 9 février 2011

Au conseil municipal du 4 février, le débat d'Orientations Budgétaires: aucune vision d’avenir !


Le  pseudo-cours d’économie que nous a infligé M. DUVAL, maire-adjoint chargé des finances n’avait-il d’autre but que d’endormir le public et les conseillers municipaux, vendredi  4 février lors du dernier conseil municipal ?

En effet, M. DUVAL a présenté à l’aide de multiples diagrammes et courbes, un bilan de la situation financière des six dernières années de l’Etat français avant de commenter plus rapidement la situation locale. Il n’existe dans cette présentation pas plus de plan pluriannuel des investissements et des services que d’analyses précises de l’évolution des besoins de la population. La gestion locale d’une municipalité exige une politique d’anticipation pour engager travaux ou démarches conformes à un développement maîtrisé de la commune. Or le maire et son équipe ne renvoient qu’une vision passéiste de notre ville.

Aucune vision d’avenir, aucune perspective du Cesson de demain n'a été proposée.

Exemple de politique à court terme : le cas de l’école Jules Verne

Le maire et ses adjoints étaient à l'origine du projet. Leur analyse erronée des besoins a conduit à la construction d'une école dont la capacité s'avère aujourd'hui absolument insuffisante.

L’installation de modulaires pour agrandir l’école Jules VERNE de la Plaine du Moulin à Vent est un exemple emblématique de l’absence de vision politique de l’actuelle majorité. Pourquoi ne pas imaginer que la solution pour scolariser tous les enfants de ce secteur ne réside pas dans une seule stratégie mais exige une concertation approfondie avec tous les partenaires (parents, enseignants, inspecteurs de l’Education nationale, élus de Vert-st-Denis…)et sans doute différentes approches.
L’installation des modulaires  ne résoudra pas  le problème d’une surpopulation du collège Jean VILAR qui à très court terme ne pourra accueillir les élèves de Cesson.
L’installation de modulaires va concentrer près de 500 enfants sur le même groupe scolaire et l’on sait combien ces trop grandes écoles sont difficiles à gérer (les problèmes de violence, l’augmentation des enfants en difficulté…)
L’installation de modulaires ne permettra pas d’obtenir des subventions du SAN qui pourraient financer un bâtiment en dur,  polyvalent,  répondant à l’évolution des besoins de la population.
L’installation de modulaires ne va pas empêcher la fermeture de deux voire trois classes dans les autres écoles de Cesson notamment à l’école Jacques  Prévert. Le maire malgré ses allégations ne pourra pas les éviter car ces fermetures de classe sont de la responsabilité de L’Education Nationale dont la politique actuelle s’accompagne d’économies drastiques et de rigueur budgétaire sans précédent.

De plus, un Tableau Numérique Interactif de plus de 5000€ vient d’être attribué à l'école Jules Verne dont la directrice fait partie de l’équipe municipale, sans aucune concertation avec les directeurs et directrices des autres écoles de Cesson. Ne s’agit-il pas là d’un conflit d’intérêt manifeste ?

Nous suivrons attentivement les atermoiements de la commune sur le dossier des écoles et notamment de l'école Jules VERNE.

lundi 7 février 2011

CONSEIL MUNICIPAL DU 4 FEVRIER : L'EQUIPE "CHAPLET" = TRIO, TRIPLETTE OU TRIUMVIRAT?

Au conseil municipal du 4 février 2011, 20 conseillers de la majorité actuelle étaient présents.


La longueur de ce conseil (de 20h à 01h30) a permis au public présent d'entendre les interventions successives de MM. CHAPLET, DUVAL, BELHOMME, puis de MM. DUVAL, BELHOMME, CHAPLET, et de MM. BELHOMME, CHAPLET, DUVAL.

L'intervention de plus d'une heure de M.DUVAL et sa présentation lénifiante de la conjoncture économique nationale avait-elle pour but d'endormir l'assistance avant l'aveu murmuré d'une prochaine augmentation d'impôts?

Coup de théâtre, à une demi-heure de la fin, M. BELHOMME, usé, fatigué, cédait la parole à M. REALINI !

Avec 3 titulaires et 17 figurants l'équipe «CHAPLET» tourne-t-elle à plein régime? Trois personnes de "haute technicité" (dixit  M.DUVAL à propos de M.BELHOMME) tiendraient-elles seules les rênes de la commune ?

Ce mode de fonctionnement est révélateur d'une conception particulière de la démocratie locale (la seule intervention d'un conseiller de la Majorité fut de savoir si il était obligé d'entendre les propos d'un membre de la minorité, ce qui démontre de sa part bien de peu de tolérance et de respect des autres expressions, principes essentiels de la démocratie).